SeP passé sous silence : Regards croisés de la presse francophone sur SeP

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Anne-Lise Delvaux (historienne, CARHOP asbl)

En 1983, de nombreux petits partis, se définissant comme progressistes, sont déjà présents sur l’échiquier politique et gravitent autour des plus grands (Parti Social-Chrétien – PSC, Parti Socialiste – PS). Constatant l’échec du pluralisme institutionnel, le Mouvement Ouvrier Chrétien (MOC) se distancie de ses relais politiques traditionnels (Rassemblement Wallon – RW, Front Démocratique Francophone – FDF et surtout PSC). Il décide de constituer un mouvement « pluraliste, fédéraliste et progressiste »[1] : Solidarité et Participation (SeP). Ce projet est traçable dans les archives de SeP ou par des témoignages, mais c’est aussi via la presse de l’époque qu’il est possible de l’approcher. Que disait cette dernière de ce mouvement, devenu parti politique ? Y a-t-il eu des controverses à son sujet ? La question étant trop vaste pour le format de cette analyse, en voici un aperçu.

Les archives de SeP, conservées et consultables au CARHOP asbl, détiennent une série de revues de presse couvrant la période de 1982 à 1988. Constituées par SeP à titre d’information ou en préparation à un projet clairement défini, ces dernières permettent de cerner ses principales préoccupations politiques, socioéconomiques et culturelles. Celles-ci me sont, désormais, utiles pour réaliser une courte analyse du regard que la presse a porté sur ce mouvement-parti. Si ces revues permettent d’accéder rapidement à l’information sans passer par un dépouillement systématique et chronophage des journaux de l’époque, il ne faut pas en oublier la sélection aléatoire qui en résulte. Cette brève analyse ne prétend donc pas à l’exhaustivité. Le corpus d’articles sera limité à ceux présents dans les revues de presse des archives, en espérant pouvoir livrer un aperçu ciblé sur les réactions suscitées par l’émergence de ce mouvement progressiste. Pour établir la comparaison, le journal La Cité[2] sera confronté à quelques autres organes de la presse francophone. La période analysée commence avec la constitution officielle du mouvement SeP en mars 1983 et prend fin avec les résultats des élections législatives d’octobre 1985.

La Cité : un quotidien entre MOC et SeP

Le journal La Cité est l’organe de presse démocrate-chrétien le plus proche idéologiquement du MOC. Étant donné que ce dernier a initié SeP, le journal nous a semblé être la source à privilégier. En effet, il reflète, par son idéologie, les idées progressistes que SeP souhaite propager. La Cité est, d’ailleurs, le journal qui fournit les articles les plus fréquents et les plus détaillés au sujet de SeP. Le quotidien agrémente régulièrement ses articles d’informations complémentaires, au moyen de témoignages, de reportages, d’entretiens… Un travail que l’on ne retrouve pas dans les autres quotidiens de presse (seule La Libre Belgique fournira également occasionnellement quelques articles plus longs). Qu’ils soient liés aux mouvements de gauche ou à d’autres orientations politiques, les journaux ne semblent pas prêter une attention particulière à SeP. Après dépouillement, les articles qui l’évoquent, lorsqu’ils existent, sont généralement restreints à un encadré et ne dépassent pas le quart de page. Le fait que le mouvement devienne un parti en 1985 n’y changera rien.

Dans la presse, SeP est unanimement présenté comme l’« enfant légitime et désiré du mouvement ouvrier chrétien »[3], mais les quotidiens libéraux et socialistes ne manquent pas d’y voir une ambiguïté œdipienne. Pour y répondre, La Cité insistera plusieurs fois, au fil des ans, sur l’indépendance et l’autonomie de SeP par rapport au MOC. En 1985, c’est encore le cas puisqu’elle relaye en une du journal les paroles de Willy Thys, représentant de SeP, qui disait : « Le MOC a aussi prévu l’autonomie du mouvement et maintenant du parti politique. SeP reste proche du MOC, mais pas dépendant. »[4]. Cependant, quoi qu’en pense La Cité, le lien qu’entretient SeP avec le MOC n’est pas ce qui défraye le plus la chronique.

SeP mouvement – SeP parti

De manière générale, la presse ne semble pas s’intéresser outre mesure à la constitution d’un nouveau mouvement politique belge. Les quelques articles que nous avons dépouillés pour 1983 restent sur le mode de la recension d’un évènement et semblent considérer cette entreprise de manière positive. Y sont soulignés le progressisme du mouvement, l’envie de se dissocier du PSC et de constituer une nouvelle gauche.[5]

Alors que l’arrivée du mouvement progressiste dans le paysage politique a été perçue plutôt de manière positive par les différents organes de presse, il en va autrement lorsqu’il décide de s’organiser en un véritable parti politique le 17 décembre 1983. Si certains journaux emploient le terme de « nouvelle fusée »[6], de « nouvelle gauche » ou de « deuxième gauche »[7], pour parler de SeP, d’autres quotidiens se montrent beaucoup plus réservés à son sujet. « Issue d’un malaise, la création de SeP suscite autant de réserves que d’enthousiasme dans le monde chrétien. Les adversaires de l’initiative veulent en souligner les risques : celui d’un échec cuisant, ou celui d’un éparpillement des voix et d’un affaiblissement supplémentaire de la Démocratie chrétienne, l’aile gauche du P.S.C. »[8], écrit-on assez objectivement dans La Meuse. C’est la « poursuite de l’émiettement des partis politiques belges », conclut Le Vif.[9]

Le satirique Pourquoi Pas ? qualifie l’initiative de « très sympa » et reconnaît l’envie de nouveauté, mais l’hebdomadaire libéral termine son article de manière plus sarcastique : « souhaitons simplement à ces jeunes gens de ne pas servir de sas d’entrée vers le parti socialiste ».[10] L’arrivée du nouveau parti suscite, en effet, surtout des réactions pour son alliance possible avec le PS. Cette crainte est partagée par les démocrates-chrétiens qui ne souhaitent pas non plus voir le nouveau parti s’allier à l’« ogre socialiste[11] ». Ce dernier a, en effet, la réputation d’absorber les autres petits partis progressistes qui gravitent autour de lui, et ils sont légion en 1985 (RW, Écolo, Parti Communiste Belge – PCB). Il y a ainsi un véritable scepticisme de la presse, toutes tendances confondues, sur la capacité de SeP à se démarquer du PS, sans y être intégré. La Cité relaye d’ailleurs le discours du président du PSC, Gérard Deprez, qui dénonce : « l’aveuglement politique de ceux qui, sous le couvert d’un soi-disant progressisme, font le jeu du PS et affaiblissent la force politique des travailleurs chrétiens ».[12]

L’originalité de SeP ? Une question qui fait débat

La crainte de voir SeP se rallier au PS est réfutée par La Cité à plusieurs reprises, notamment au discours du premier « 1er mai » de SeP à Walcourt en 1985. Lorsque Willy Thys (au nom de la présidence collective de SeP) explique la nouveauté de son parti, il affirme que : « Les chrétiens de gauche ont le désir de sortir de ce clivage tout en se démarquant du comportement partisan du Parti socialiste ».[13] Le porte-parole souhaite toutefois « un véritable dialogue égalitaire entre progressistes soucieux de promouvoir, à Bruxelles comme en Wallonie, une majorité capable de mener une politique de changement face à la politique socialement injuste et économiquement inefficace de la coalition PRL-PSC-CVP-PVV ».[14]

Le nouveau parti semble ouvert au dialogue socialiste. (CARHOP, SeP, n° 83 (classement provisoire), ” 1er mai : Un SeP dans les vignes de Spitaels”, Vers l’Avenir, 1er et 2 mai 1985).

La Cité, comme la plupart des autres quotidiens, s’interroge sur la signification de cette amabilité qu’il y a eu entre les deux représentants de parti, Guy Spitaels et Willy Thys, présents à cet événement.[15] « Rien que des amabilités de circonstance ? Ou l’amorce d’un dialogue durable ».[16] Quelques jours plus tard, le journal ajoute que « le PSC n’a jamais été un interlocuteur susceptible d’être approché pour établir des alliances pré-électorales » et précisera que « le nouveau parti cherche ses alliés à gauche, non au centre-droit ».[17] Pas de quoi rassurer la presse conservatrice ou libérale. D’autant que cette ouverture, la presse socialiste, La Wallonie (organe de la Fédération Générale du Travail de Belgique – FGTB) en premier, n’hésite pas à la mettre en avant en reprenant les paroles de Guy Spitaels, qui désigne SeP comme un interlocuteur nouveau « dans la gauche diversifiée », et le présente « comme une composante du Rassemblement progressiste » plutôt que comme un concurrent.[18] La référence est ainsi faite à l’initiative manquée de Léo Collard (PSB) qui, le 1er mai 1969, avait invité le MOC au Rassemblement des progressistes.

Les journaux s’accordent à dire que SeP est un parti situé à gauche, rassembleur et pluraliste, mais n’arrivent pas à le démarquer du PS ou du PSC, voire d’Écolo.[19] Il ressort du dépouillement qu’une des difficultés de SeP a été de se faire connaître pour lui-même. La plupart des journaux questionnent d’ailleurs son espérance de vie. « SeP ne fonctionnera sûrement pas », lisait-on dans Le Vif du 28 mars 1985, « car les syndicats et mutualités ne sont pas prêts à abandonner leurs liens avec le PSC qui leur permet d’introduire les coulisses du pouvoir »[20] ; « Sep : bientôt un parti… mais il lui manque une “ locomotive ” »[21] ; « SeP n’a pas de chance car il n’a pas de base ».[22] La presse s’inquiète de voir les responsables du MOC se désinvestir progressivement de l’aventure. Le journal Vers l’Avenir explique que si SeP échoue aux élections, c’est par l’absence de consignes de vote de la part du MOC en faveur de SeP et par le fait que les démocrates-chrétiens « de poids » resteront fidèles au PSC. SeP peut-il se rapprocher de la gauche et aller à l’encontre des militants qui l’ont rejoint justement pour se démarquer de la gauche traditionnelle ?[23] En réponse à cette presse détractrice qui met en avant l’absence de base pour le parti, La Cité, écrit : « Parti nouveau, SeP n’est pas parti de rien. Il a une histoire déjà, et peut-être surtout une préhistoire qui l’apparente à un courant politique européen mais surtout belge qui s’est parfois dilué dans les méandres des grands flux classiques du pays ».[24]

Quelques journaux accordent, toutefois, plus de considération à l’initiative, comme Le Drapeau Rouge qui affirme que l’ambition de SeP est « de jouer les bonnes consciences à la fois du PS et du PSC », ajoutant que « SeP pourrait coûter cher au PSC ».[25] Très peu d’avis du Drapeau Rouge ont été trouvés à l’égard de SeP. La plupart du temps, le journal relate les faits sans trop s’impliquer et, lorsqu’il évoque l’originalité de SeP, il ne manque pas de rappeler que le PCB œuvre également au progrès. Les autres organes de presse de gauche agissent de la même façon, avec distance, peut-être parce que la plupart de leurs lecteurs sont également proches du MOC ? Quant à La Cité pour qui le « pari est audacieux »[26] et constitue un « formidable défi »[27], elle soutiendra toujours SeP et choisit de porter sa publicité électorale en septembre 1985.[28]

Si, pour les autres quotidiens, SeP passe inaperçu parmi les plus grands partis, La Cité publie des articles plus ou moins longs à son sujet, sur sa campagne, son plan en sept points… D’après le quotidien, le parti est conscient du fait que pour assurer sa longévité, l’originalité seule de son programme n’est pas suffisante. C’est pourquoi, si elle observe que SeP se rapproche du côté socialiste[29], La Nouvelle Gazette, proche du Rassemblement wallon, signale que SeP s’inspire également des Verts : « (…) nous avons trois leçons à tirer de l’histoire du courant des Verts. L’expérience de la gestion communale de Liège prouve que l’on peut être progressiste, à côté des socialistes. La percée des Écolos nous donne une leçon de ténacité. (…) L’évolution du parti Écolo démontre qu’un courant ne peut être reconnu de manière significative qu’en regroupant autour de lui un certain pourcentage de l’électorat ».[30]

Le journal cible là une problématique qui sera fatale au nouveau parti : son électorat. L’Écologiste écrit d’ailleurs à ce propos : « L’espace va manquer à cette fusée (SeP) qui aura consommé beaucoup d’énergie militante pour mettre sur orbite un pétard mouillé ».[31] Le journal est conscient que SeP a le support de beaucoup de militants, mais de peu d’électeurs. Dans le même esprit, le journal Vers l’Avenir annonce que la montagne (MOC) a accouché d’une souris.[32] Bien que La Cité multiplie les informations sur SeP et annonce que la CNE le recommande (pour ceux qui ne savent pas encore pour qui voter)[33], l’électeur n’est pas au rendez-vous. Le problème ne passe pas inaperçu pour la Libre Belgique qui, en juillet 1985, va jusqu’à lancer un sondage, révélant que 85 % des gens interrogés ne connaissent pas SeP. Le quotidien catholique conclut que ce parti a plus de militants que d’électeurs potentiels.[34] Dénoncé par la presse de tous horizons, le manque de clarté dans le positionnement de SeP a certainement dû contribuer à ce manque d’électeurs. Se revendiquant pluraliste, le parti n’a pas réussi à montrer son originalité parmi les grands.[35] Les élections d’octobre 1985 confirment ce qu’avait prédit la presse pendant la course électorale.

Les résultats électoraux sont, en effet, très décevants pour le parti progressiste SeP. Les électeurs sont restés fidèles aux grands partis et le recul des petits partis est généralisé à l’ensemble du territoire belge. Il n’y a pas beaucoup d’articles sur l’après-élections dans les archives, mais un communiqué de presse de SeP lui-même, est sans équivoque à ce sujet. On peut y lire qu’« après le score électoral du parti, considéré par les journalistes comme un échec (…) le passage presse n’est plus systématique (il ne l’était déjà pas avant). Dans cette nouvelle situation, SeP ne peut plus prétendre, à l’instar des partis représentés au parlement, à un rôle (un écho) d’information et de « répartie » politique sur les sujets d’actualité. Il faut se rendre à l’évidence : journalistiquement, SeP n’est plus un « fait » intéressant. »[36] Suite à cet échec, la volonté du parti sera de continuer à se construire et à s’implanter dans la perspective des prochaines élections.[37]

Conclusion

L’aventure SeP est de courte durée. Accueilli assez positivement par la presse dans un premier temps (lorsqu’il se présente comme mouvement), sa constitution en parti est le pas de trop. La Cité, proche du MOC, ne cesse de soutenir le nouvel arrivé sur l’échiquier politique, mais ne parvient pas à convaincre ses lecteurs. La presse, quelle que soit sa ligne éditoriale, s’accorde pour désigner SeP comme un parti de gauche, rassembleur et pluraliste. Toutefois, chaque organe de presse, selon sa position vis-à-vis des piliers belges, le rallie tantôt au parti socialiste, tantôt au PSC, tantôt aux Verts, sans jamais lui permettre de vivre par lui-même. Les principales craintes de la presse démocrate-chrétienne et libérale sont que SeP s’allie aux socialistes ou qu’il aille finalement rejoindre les autres partis progressistes qui gravitent déjà autour du PS. La presse socialiste est, quant à elle, peu éloquente sur le sujet. Les critiques émises par la presse dès la conception de SeP, font vraisemblablement partie des causes de l’échec électoral qu’il subit en 1985 (un manque de base, un manque de positionnement, un manque d’électeurs). À ce titre, la presse a été plutôt clairvoyante. Rétrospectivement, Gérard Deprez avait également vu juste en affirmant, en 1983, que SeP n’était pas disposé à se transformer en parti politique parce que, disait-il « le créneau sur lequel il essaye de se lancer est occupé pour une part par les écologistes et pour une autre par le PSC lui-même. » « Ma conviction profonde, dit-il, est que SeP ne se constituera pas en parti ou que s’il le fait, il ira rejoindre la longue litanie des petits mouvements politiques avortés apparus à un certain moment du côté de la gauche chrétienne et qui n’ont servi qu’à accentuer la mainmise des socialistes sur la Wallonie ».[38] L’erreur tactique aura peut-être été d’avoir voulu forcer les étapes, écrira La Cité.[39]

Bibliographie

Campe R., Dumon M., Jespers J.-J., Radioscopie de la presse belge, Bruxelles, André Gérard, 1975.

CARHOP, Le Mouvement Ouvrier Chrétien 1921-1996 : 75 ans de luttes, Bruxelles, EVO, 1996.

Coenen M.-Th. e.a., La Cité : 45 années de combat quotidien, Bruxelles, CARHOP-CRISP, 2010.

De Coorebyter V., Les partis et la démocratie, Bruxelles, Dossiers du CRISP, n° 64, 2005.

Vandevoorde É., La Cité, l’histoire d’un journal pas comme les autres, CARHOP, 2010, URL : https://www.carhop.be/images/La_Cite_Vandevoorde_2010.pdf, page consultée en février 2019.

Notes

[1] CARHOP, SeP, n° 278 (classement provisoire), La Cité, 23 et 24 mars 1985.
[2] Pour une description du journal La Cité, voir : Vandevoorde É., La Cité, l’histoire d’un journal pas comme les autres, CARHOP, 2010, URL : https://www.carhop.be/images/La_Cite_Vandevoorde_2010.pdf, page consultée le 28 janvier 2019.
[3] CARHOP, SeP, n° 278 (classement provisoire), Vers l’avenir Brabant wallon, 23 et 24 mars 1985 et Le Drapeau Rouge, 20 mars 1985. L’expression est reprise dans plusieurs quotidiens au moment de la création de SeP.
[4] CARHOP, SeP, n° 320 (classement provisoire), La Cité, 23 et 24 mars 1985.
[5] CARHOP, SeP, n° 186 (classement provisoire).
[6] CARHOP, SeP, n° 187 (classement provisoire), L’Écologiste, n° 49, s.d.
[7] CARHOP, SeP, n° 320 (classement provisoire), La Cité, 19 mars 1985.
[8] CARHOP, SeP, n° 278 (classement provisoire), La Meuse (Liège)/La Lanterne, 25 mars 1985.
[9] CARHOP, SeP, n° 320 (classement provisoire), Le Vif, mars 1985.
[10] CARHOP, SeP, n° 278 (classement provisoire), Pourquoi Pas ?, 27 mars 1985.
[11] Expression issue d’un article de La Libre Belgique. CARHOP, SeP, n° 83 (classement provisoire), La Libre Belgique, 3 mai 1985.
[12] CARHOP, SeP, n° 83 (classement provisoire), La Cité, 2 mai 1985.
[13] CARHOP, SeP, n° 320 (classement provisoire), La Cité, 23 et 24 mars 1985.
[14] CARHOP, SeP, n° 83 (classement provisoire), La Cité, 2 mai 1985.
[15] Les journaux bruxellois se demanderont « SeP sera-t-il la mouche du coche du parti socialiste. ». Voir : CARHOP, SeP, n° 33 (classement provisoire), dossier Élections législatives, novembre 1985.
[16] CARHOP, SeP, n° 83 (classement provisoire), La Cité, 2 mai 1985.
[17] CARHOP, SeP, n° 83 (classement provisoire), La Cité, 15 et 16 mai 1985.
[18] CARHOP, SeP, n° 83 (classement provisoire), La Wallonie, 2 mai 1985.
[19] CARHOP, SeP, n° 33 (classement provisoire), dossier Élections législatives, novembre 1985.
[20] CARHOP, SeP, n° 83 (classement provisoire), Le Vif, 28 mars 1985.
[21] CARHOP, SeP, n° 320 (classement provisoire), La Nouvelle Gazette de Charleroi/La Province, 19 mars 1985. Le journal est enclin à soutenir le Rassemblement Wallon.
[22] CARHOP, SeP, n° 320 (classement provisoire), La Libre Belgique, 23 et 24 avril 1985.
[23] CARHOP, SeP, n° 83 (classement provisoire), Vers l’Avenir, 1er et 2 mai 1985.
[24] CARHOP, SeP, n° 314 (classement provisoire), La Cité, 21 et 22 septembre 1985.
[25] CARHOP, SeP, n° 377 (classement provisoire), Drapeau Rouge, 1er avril 1985.
[26] CARHOP, SeP, n° 320 (classement provisoire), La Cité, 23 et 24 mars 1985.
[27] CARHOP, SeP, n° 278 (classement provisoire), La Cité, 25 mars 1985.
[28] Coenen M.-Th., La Cité, 45 années de combat quotidien, Bruxelles, CARHOP-CRISP, 2010, p. 123.
[29] CARHOP, SeP, n° 278 (classement provisoire), La Cité, 8 août 1985. Le Parti wallon a cherché à faire alliance avec SeP, relate le journal.
[30] Ces propos sont ceux de Willy Thys lors de son discours d’investiture, discours relaté dans les colonnes de La Nouvelle Gazette. CARHOP, SeP, n° 278 (classement provisoire), La Nouvelle Gazette, 28 mars 1983.
[31] CARHOP, SeP, n° 278 (classement provisoire), L’Écologiste, n° 49, s.d.
[32] CARHOP, SeP, n° 278 (classement provisoire), Vers l’Avenir, 6 juin 1985.
[33] CARHOP, SeP, n° 278 (classement provisoire), La Cité, 6 septembre 1985.
[34] CARHOP, SeP, n° 278 (classement provisoire), La Libre Belgique, 2 juillet 1985.
[35] CARHOP, SeP, n° 33 (classement provisoire), La Meuse-La Lanterne, 17 septembre 1985 ; Le Soir, 24 septembre 1985 ; Le Peuple, 21 septembre 1985.
[36] CARHOP, SeP, n° 375 (classement provisoire), Note : communiqué de presse dans les Archives de SeP, s.d.
[37] CARHOP, SeP, n° 278 (classement provisoire), La Cité, 16 octobre 1985.
[38] CARHOP, SeP, n° 186 (classement provisoire), La Cité, 5 février 1983.
[39] CARHOP, SeP, n° 278 (classement provisoire), La Cité, 14 octobre 1985.

POUR CITER CET ARTICLE

Référence électronique

Delvaux A.-L., « SeP passé sous silence : Regards croisés de la presse francophone sur SeP », Dynamiques. Histoire sociale en revue, n° 9 , mars 2019, mis en ligne le 4 avril 2019. URL : http://www.carhop.be/revuescarhop/