Dans cette rubrique, vous trouverez ici les études réalisées par le CARHOP en tant qu’organisation d’éducation permanente reconnue.
Christine Machiels
L’évolution du sens du travail social. Une rencontre avec Marie-Christine Renson, assistante sociale aux Services sociaux des quartiers 1030.
À découvrire dans Dynamiques : Histoire sociale en revue n°7, septembre 2018
Christine Machiels
La Gazette parallèle (1976-1984). Une source pour l'histoire du travail social.
À découvrire dans Dynamiques : Histoire sociale en revue n°8, décembre 2018
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Marie-Thérèse Coenen Le Foyer intellectuel, une université populaire à Saint-Gilles (Bruxelles, 1901-1914). |
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Depuis quelques années, des universités populaires fleurissent en Wallonie et à Bruxelles. Souvent soutenues par les autorités publiques, elles sont une réponse concrète aux politiques promues par l’Union européenne de la nécessité de formation tout au long de la vie. L’idée est cependant loin d’être neuve et ce concept plonge ses racines dans l’histoire sociale du 19e siècle. Prenant des formes multiples, les universités populaires naissantes poursuivent les mêmes objectifs d’émancipation et d’accès à la citoyenneté pour le monde ouvrier. C’est dans cet esprit qu’à Saint-Gilles en 1901, un jeune avocat, Alexis Noël, lance Le Foyer intellectuel. Œuvre multidimensionnelle développant des initiatives de tout ordre en matière d’éducation populaire, visant tous les âges et aspirant à toucher toutes les classes sociales, cette université populaire poursuit un idéal : l’union fraternelle des hommes et des femmes, sans distinction de classe avec une finalité formative et éducative. À travers cet ouvrage consacré à la naissance et au développement de cette expérience originale s’étalant sur la période 1901-1914, nous invitons le lecteur à découvrir la philosophie qui sous-tend ce projet upeiste et qui contribue à écrire une page de l’histoire de l’éducation des adultes. |
Christine Machiels (coord.) La Faculté ouverte de politique économique et sociale (FOPES). Une expérience inédite de formation des adultes (1974-2016), Louvain-la-Neuve, PUL, 2017. |
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En 2014, la Faculté ouverte de politique économique et sociale (FOPES) fête son 40e anniversaire. L’occasion est belle pour son directeur, Pierre Reman, de lancer un chantier de recherches sur l’histoire de la FOPES, de sa création à aujourd’hui. Il confie la coordination du projet au CARHOP asbl. La recherche sur l’histoire de la FOPES s’ancre d’emblée dans le présent. Trois questions de départ impulsent la dynamique de réflexion : quels sont les principaux défis contemporains pour la formation des adultes ? Comment s’expriment-ils à la FOPES aujourd’hui ? Quels regards, quels contextes socio-politiques et historiques peuvent éclairer ces défis ? L’écriture de l’histoire de la FOPES, est centrée sur les enjeux politiques et institutionnels du projet, regroupés en quatre périodes clés (1962-1973 ; 1974-1985 ; 1986-2000, 2001-2016). Au final, le CARHOP propose une analyse de la FOPES, comme une expérience inédite de formation des adultes, inscrite au sein d’une histoire de la culture perçue par le mouvement ouvrier comme un rapport de forces, qui met en jeu les notions de pouvoir, de démocratie, de justice sociale, d’inégalités culturelles et d’émancipation des travailleurs. |
Florence Loriaux Transformer la société par l'éducation. 30 ans de réflexions et d'action du Groupe Belge d'Éducation Nouvelle |
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Le Groupe Belge d’Éducation Nouvelle (GBEN) constitué dans les années 1980 se rattache au courant de l’Éducation Nouvelle et défend le principe que les enfants sont «Tous capables !». En rupture avec un système scolaire qui sélectionne et déclasse les élèves, le GBEN, avec d’autres mouvements pédagogiques alternatifs, souhaite transformer l’acte d’apprendre en inventant des stratégies non seulement pour la réussite de tous les enfants mais aussi pour leur apprentissage de la démocratie. Cet ouvrage retrace plus de trente années de réflexions et d’actions menées par ce mouvement pédagogique afin de transformer la société par l’éducation. On peut se le procurer chez Eugénie Eloy (GBEN) au prix de 12 euros + frais de port (eugenie.eloy@live.be). |
La faïencerie Boch (1841-2010) Une histoire et une culture ouvrières Témoignages recueillis par Josiane Jacoby et Christine Machiels (CARHOP) |
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Ce livre est né de la volonté de restituer une trace écrite de ce patrimoine immatériel, et de le rendre visible dans un débat public qui l’a souvent ignoré. Les récits des travailleuses et travailleurs portent sur l’embauche,l’apprentissage des métiers, l’organisation de la production, l’évolution des salaires, la pénibilité du travail, les épisodes de camaraderie et de rivalité, les rapports hiérarchiques, les événements festifs, la vie familiale, les combats syndicaux et les faillites.
Ces témoignages, mis en perspective et contextualisés dans ce dossier, renvoient à plus de 170 ans d’histoire sociale de la faïencerie Boch, souvent méconnue ou oubliée. |
Florence Loriaux Le Gaffi : Un projet de société pour les femmes migrantes (1978-2014) |
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Alors que le Gaffi célèbre son trente-cinquième anniversaire, cette association dédiée aux femmes migrantes et à leurs enfants a traversé tous les courants des changements sociétaux et a adapté son action afin de répondre aux besoins et aux situations nouvelles qui se présentaient à elle. Témoin des causes et des effets de l’exclusion sociale à Bruxelles, le Gaffi se donne la mission de relayer et d’interpeller les pouvoirs publics sur ces problématiques et de tenter de briser les logiques discriminatoires qui en découlent. Le Gaffi permet à un public féminin, multiculturel, peu scolarisé ou possédant des diplômes non reconnus en Belgique par ses formations d’alphabétisation d’avoir accès à la formation et à l’emploi, facteurs clés permettant l’intégration dans notre société, l’autonomie par rapport aux aides sociales; en bref, l’émancipation et la citoyenneté active. Cet ouvrage retrace trente-cinq années d’actions de cette association qui s’est professionnalisée et organisée en trois secteurs afin d’offrir à chaque participante les moyens d’empowerment.
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