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Maria Moreau : Ouvrière par choix
Maria Moreau lors de l'inauguration du Carhop en 2013
C'est avec tristesse que l'équipe du Carhop a appris le décès de Maria Moreau en décembre 2022.
C'est en 2012 que avons la chance de la rencontrer et de l'interviewer à plusieurs reprises.
Ces entretiens se centraient sur son travail et son engagement syndical à la faïencerie Boch à la Louvière. Pour celles et ceux qui souhaitent se remémorer le parcours de cette militante de la cause ouvrière et de la cause des femmes, voici un article que nous avions publié à son propos. Cliquez ici
Siège d'activités : Avenue de la Houssière 80 - 7090 Braine-le-Comte
T. 067/48.58.61 courriel : info@carhop.be
Dexia: IBAN BE86 7995 2072 9950 et BIC GKCCBEBB – n° d’entreprise : 421 374 334
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Le n°20 de Dynamiques. Histoire sociale en revue est en ligne!
"L'économie sociale, de l'Économie populaire de Ciney à Médor"
L’économie capitaliste nous montre tous les jours à quel point elle peut se montrer fragile et violente. Au nom de motivations financières, de logiques d’enrichissements, d’accaparement, elle fait basculer l’idée d’une économie au service des individus vers une exploitation du plus grand nombre pour quelques privilégié.e.s. En d’autres termes, l’individu comme simple outil d’un modèle économique, dont seule une minorité en tire une richesse et du bien-être. Face à ce mouvement de fond, l’économie sociale – sociale et solidaire diront certain.e.s–apparait comme une alternative qui replace l’humain au centre de l’économie. Elle est polymorphe et se décline donc dans divers secteurs d’activité ; elle est aussi un puissant levier de transformation sociale, suffisant en tout cas pour que les pouvoirs publics la considèrent et la soutiennent. Ce nouveau de Dynamiques vous propose de vous plonger dans quelques considérations théoriques, mais tellement ancrées dans le terrain, et historiques sur les formes et les champs de transformation de l’économie sociale.
Bonne lecture !

Reportage d'Antenne Centre dans les locaux du Carhop suite à la parution de l'ouvrage,
« Le Non Marchand à l’épreuve de la Pandémie du Covid-19 »
avec les interventions de Renée Dresse et Anne-Lise Delvaux, historiennes au Carhop.

Le n°19 de Dynamiques. Histoire sociale en revue est en ligne!
"Histoire des mobilisations antiracistes"
« Les luttes antiracistes en Belgique… Encore et toujours… ». Les premiers mots de ce numéro 19 de la revue Dynamiques sont le miroir d’une réalité dont l’actualité nous rappelle tous les jours sa présence : le racisme est omniprésent, y compris dans nos sociétés démocratiques qui prétendent promouvoir et défendre l’égalité. Nous en avons encore eu un exemple très récent, au sein même de l’Assemblée nationale, en France ! Face à cette violence endémique, structurelle, institutionnelle, contre des femmes et des hommes placé.e.s en situation d’infériorité, discriminé.e.s dans leur vie quotidienne, au travail, dans l’accès aux services, la lutte est permanente et multiforme. Dans la foulée de la campagne annuelle 2021 menée par le CIEP et intitulée « Raciste malgré moi. Ensemble, déconstruisons le racisme structurel ! », ce numéro de Dynamiques vous invite à vous plonger dans les dispositifs élaborés par les mouvements sociaux et le monde politique, à partir des années 1970, pour combattre le racisme et, plus largement, l’extrême-droite.
Bonne lecture !
Le Centre d’animation et de recherche en histoire ouvrière et populaire (CARHOP) et la Centrale nationale des Employés (CNE) vous annoncent la sortie du livre :
« Le Non Marchand à l’épreuve de la pandémie du Covid-19
Faire la lumière sur les travailleurs et les travailleuses oubliés »
Sujet du livre
Cet ouvrage est le résultat de rencontres avec des groupes de travailleuses et travailleurs des secteurs du Non Marchand (à l’exception du personnel des milieux hospitaliers), en première ligne lors de la lutte contre la pandémie. Occupés dans l’aide et soins à domicile, les maisons de repos, l’aide aux personnes handicapées, l’aide à la jeunesse, l’accueil de l’enfance, l’insertion socio-professionnelle, …, tous ont vécu de l’intérieur les drames humains endurés aussi bien par les collègues que les usagers. Les témoignages recueillis sont édifiants. En voici quelques extraits :
« Nous devons mettre les masques fournis par la maison et confectionnés par des couturières, à l’intérieur en guise de filtres, une simple compresse. De plus, ils sont lavés chaque jour dans l’unique machine à laver, vous savez ? Celle où l’on lave les culottes ou d’autres linges des résidents qui sont souillés ! La machine à caca quoi ! C’est une honte ! »
« J’apprends qu’en interne, seules les infirmières ont le droit de recevoir des masques. Les travailleurs pleurent en interne et ont peur de ramener un risque d’infection chez eux, ce qui est très compréhensible. »
« Je suis éducateur dans un centre résidentiel pour personnes handicapées. La direction a prévu un foyer de confinement en cas de suspicion ou de cas positif. Elle a aménagé la pièce en y ajoutant des lits de camp pour le personnel éducatif et soignant… La direction souhaite que des volontaires continuent à s’occuper de manière rapprochée sans matériel de protection des résidents contaminés ou elle procédera à un tirage au sort… ».
Objectif et démarche du livre
Pour le CARHOP et la CNE, il est important de garder une trace de ce vécu collectif douloureux en plus de l’image des infirmières de soins intensifs, habillées en cosmonautes, agglutinées autour d’un patient, lui-même coupé de toute sa famille, ou accroupies dans le couloir, les marques de masques encore inscrites sur le visage, tentant de reprendre des forces.
Les récits récoltés par le CARHOP sont replacés dans le contexte du premier confinement avec parfois un lien avec le deuxième. Ils veulent faire prendre conscience à l’opinion publique et aux décideurs que le bien-être d’une population dépend avant tout d’assurer des services de qualité, avec des professionnels qualifiés et motivés.
Cet ouvrage a aussi pour but de donner à ces femmes, ces hommes des perspectives d’avenir, de leur rendre une fierté perdue durant cette première partie de la pandémie
Nul doute que ce livre fera œuvre utile tant les travailleurs et travailleuses, forts de ces expériences, crient : « Plus jamais ça ».
Table des matières : cliquez ici
Prix : Pour les affilié.e.s de la CNE (10€ + frais de port) - Pour les autres (15€ + frais de port).
Pour recevoir un exemplaire ou pour toute information utile, contactez :
Pour le CARHOP François Welter, directeur 067/48 58 61 Renée Dresse, historienne |
Pour la CNE Non Marchand Vinciane Convens, secrétaire nationale 0475/31.23.73 Stéphanie Paermentier, secrétaire nationale 0473/40.31.74 Yves Hellendorff, secrétaire national 0476/50.20.43 |

Le n°18 de Dynamiques. Histoire sociale en revue est en ligne!
"Militer en entreprise - Une réalité polymorphe : l'exemple des ACEC"
Comment militer en entreprise ? Cette question presqu’intemporelle, le CARHOP se l’est posée lorsqu’il a été approché par l’historien Adrian Thomas. Celui-ci venait de publier la biographie d’un syndicaliste communiste actif au sein des ACEC, Robert Dussart, et a montré les ponts qui se construisent entre des courants philosophiques à la faveur de luttes communes. L’action syndicale est, il est vrai, prépondérante au sein des entreprises. Elle n’est toutefois pas unique. Des hommes, des femmes, des collectifs se mobilisent pour écouter les travailleurs et les travailleuses, répondre à leurs interrogations, à leurs sources d’insatisfaction, réfléchir avec eux aux solutions à mettre en œuvre, porter des revendications auprès des patrons, etc.
Leurs modes d’action et leurs affiliations sont pluriels et témoignent que la militance en entreprise est variée. Tantôt, il s’agit d’intellectuels qui articulent leur pensée avec une militance de terrain ; tantôt, il s’agit de mouvements qui encadrent des groupes spécifiques, aux besoins et aspirations qui ne le sont pas moins ; tantôt, il s’agit de délégations syndicales qui, à la force de compromis, parviennent, parfois, à porter ensemble des revendications. En contrepoint, il existe une autre vision du monde de l’entreprise : celle du patronat et de sa volonté de frapper durement contre l’action collective des travailleurs et travailleuses. C’est dans ce numéro à multiples portes que nous vous invitons à entrer, afin de poser quelques balises historiques qui aideront à répondre à ces deux questionnements : qui peut agir et comment pouvons-nous agir en entreprise ?
Bonne lecture !

Le CARHOP vous propose, via le Dictionnaire Biographique du Mouvement Ouvrier en Belgique (DBMOB), l’activité suivante :
Militants et militantes communistes dans le 20e siècle tourmenté
Journée d’étude du groupe de contact FRS-FNRS « Sociobiographie des militant.e.s du mouvement ouvrier en Belgique », organisée à l’occasion du centenaire du Parti communiste de Belgique
Le vendredi 1er avril 2022 de 10 heures à 17 heures
Auditorium Amercœur, au Bois du Cazier, Charleroi
Pour en savoir plus : cliquer ici
Le vendredi 1er avril 2022 de 10 heures à 17 heures
Auditorium Amercœur, au Bois du Cazier, Rue du Cazier 80,6001 Charleroi

Le CARHOP présente aujourd’hui un ouvrage incontournable à toute personne s’intéressant ou travaillant aux questions qui touchent à l’égalité et à l’histoire des femmes en Belgique :
« Vie Féminine - 100 ans de mobilisation féminine »
En 2021, Vie Féminine, mouvement d’éducation permanente féministe, fêtait ses 100 ans. À cette occasion, Vie Féminine et le CARHOP s’allient afin de proposer un ouvrage exceptionnel, tant par la période couverte (100 ans), que par les thématiques développées. En 352 pages, richement illustré, l’ouvrage traverse l’histoire du mouvement et en parallèle, celle des femmes en Belgique, celle des luttes qu’elles y mènent.
Sujet du livre
L’ouvrage de trois historiennes du CARHOP, Amélie Roucloux, Anne-Lise Delvaux et Marie-Thérèse Coenen, nous entraîne de la création des Ligues Ouvrières Féminines Chrétiennes, mouvement familialiste, jusqu’au tournant féministe prit par le Mouvement Vie Féminine en 2001. Les 20 dernières années (2001-2021) sont racontées et incarnées par les voix des présidentes successives et de la secrétaire générale.
De mouvement ouvrier, chrétien et féminin à mouvement social, féministe et d’éducation permanente, Vie Féminine est une organisation à identités multiples. Son histoire, traversée de bouleversements, questionnements et mutations au rythme de la société et des femmes qui le rejoignent, s’est écrite et s’écrit encore avec une constante : partir des vécus et paroles des femmes. Ce voyage à travers l’histoire permet, en même temps, de (re)découvrir une partie du combat pour l’égalité des droits en Belgique. Elle met aussi en lumière des pratiques inspirantes pour continuer ce combat avec toutes les femmes, aujourd’hui et demain.
Description complète et détaillée du livre : ICI
Comment se procurer l’ouvrage et prix :
secretariat-national@viefeminine.be – 02/ 227 13 00
Membres VF : 15€
Non-Membres VF : 25€
Contacts
François Welter (directeur) : 067/48.58.61 ; francois.welter@carhop.be
Amélie Roucloux (coordinatrice du projet et auteure) : 067/48.58.61 ; amelie.roucloux@carhop.be
Julien Tondeur (communication) : 067/48.58.61 ; julien.tondeur@carhop.be

Le n°17 de Dynamiques. Histoire sociale en revue est en ligne!
"1858-2021. Quand la bibliothèque (s)’émancipe !"
1921-2021 : la loi Destrée sur la lecture publique a 100 ans. Cet anniversaire est l’occasion d’entrer dans l’histoire de cette lecture publique et surtout d’interroger en quoi celle-ci contribue à l’émancipation culturelle. Dès le 19e siècle, des lieux sont créés pour mettre des publications à disposition des milieux populaires. Des bibliothèques et des centres « de savoirs » s’ouvrent et des outils de classification et d’accès à l’information se développent dans un secteur qui se professionnalise de plus en plus. Avec le soutien du pouvoir central et des autorités communales, la lecture publique se déploie, revêt des formes différentes, afin de contribuer sans cesse à la conquête et à la construction de droits culturels. Ce numéro 17 de Dynamiques est aussi un appel aux chercheurs et chercheuses à investiguer ce large champ qu’est la lecture publique.
Bonne lecture !
Siège social : Rue de la Poste, 111 - 1030 Bruxelles - Tél. 02/514.15.30



